Comme le temps est pesant...
Aujourd'hui, je vous présente une petite bricole rapidement cousue pour un futur cadeau. Une tortue comme celle que j'ai déjà fait en vert et rose. Cette fois-ci, je l'ai déclinée en blanc et noir, c'est à elle qu'était destinée ma broderie du dernier message.Inspiration trouvée chez Dietrolangolo.
Une pochette pour des ciseaux et un porte-aiguilles à l'intérieur
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Quelques croix photographiées lors de notre ballade de lundi dernier (congé de l'Action de Grâce)
Rue Principale à Saint-Simon-les-Mines
90 ème rue à Saint-Georges-de-Beauce
Avenue Principale à Saint-Benjamin
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Un peu de lecture? Ou si vous préférez vous pouvez écouter cette chanson des Colocs (Paroles d'André Fortin) ici
Comète
Comme le temps est pesant en mon âme escogriffe
Un grand ciel menaçant, un éclair qui me crie
Ton coeur est malicieux, ton esprit dans ses griffes
Ne peut rien faire pour toi et tu es tout petit
Les nuages voyageurs font des dessins abstraits
Ils me parlent de bonheur que jamais je n'entends
Je pourrais faire comme eux et partir sans délai
Léger comme une poussière transporté par le vent
Et dans la solitude de ma danse aérienne
Le courage revenu, je trouverais les mots
Je réciterais sans cesse des prières pour que vienne
La douceur du silence d'un éternel repos
Mais...
Épuisé que je suis je remets à plus tard
Le jour de mon départ pour une autre planète
Si seulement je pouvais étouffer mon cafard
Une voix chaude me dirait: tu brilles comme une comète
Tu brilles comme une comète
Comme la lune est moqueuse quand elle s'empare du ciel
Elle me regarde aller comme une lampe de poursuite
Je voudrais la détruire ou me poser sur elle
Étourdi par son charme qui jamais ne me quitte
Je suis comme une loupe que le soleil embrasse
Ses rayons me transpercent et culminent en un point
Allument le feu partout où se trouve ma cuirasse
Et après mon passage, il ne reste plus rien
Et dans la solitude de ce nouveau désert
J'aurais tout à construire pour accueillir la paix
Et tout mon temps aussi pour prévenir l'univers
Que la joie est revenue et qu'elle reste à jamais...
Mais...
Condamné par le doute, immobile et craintif
Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur
Je parle à qui le veut de mon pays fictif
Le coeur plein de vertige et rongé par la peur
Et dans la solitude de ce nouveau désert
J'aurais tout à construire pour accueillir la paix
Et tout mon temps aussi pour prévenir l'univers
Que la joie est revenue et qu'elle reste à jamais
*-*
Je dédie cette chanson à mon cousin qui a perdu son combat l'an dernier contre son troisième cancer, il avait 38 ans.
Je la dédie aussi à mon oncle (unique frère de mon père) qui est décédé subitement hier matin.
Soyez en paix
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